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Compte-rendu de l'Assemblée Générale Extraordinaire du 7 Mai 2004


Présents :
Mme Lambrinos de Saulx Nature Environnement.
M.Leclerc du Comité de Défense de Champlan.
M.Heurtel, Marc Lacombe, Michéle Loeber, Yannick Jamain, Bernard Gougis.

Nous décidons d’aborder en premier le point II de l’ordre du jour :

1. Aire d’accueil des gens du voyage :

Les communes ont l’obligation de créer une aire d’accueil pour ces personnes.
Un tel terrain vient d’être ouvert sur Les Ulis. Deux membres de l’ASEVI sont allés le voir.
Il semble bien conçu, peut accueillir 40 caravanes pour un séjour de 2 mois renouvelable une fois maximum.
A Villebon, le Conseil Municipal a décidé la création d’une aire d’accueil pour 14 caravanes,  à côté de la future STEP (Station de Traitement et d’Epuration), dans la zone de la Bretèche.
Nous pensons que son emplacement est également bien mal choisi  à l ‘écart de l’agglomération et dans une « zone naturelle à intérêt écologique et récréatif »! En outre ce terrain n’est-il pas inondable ? Il faut demander à la Mairie de trouver un terrain mieux situé…Nous cherchons quelques possibilités…

2. Communication de M. Leclerc :

Il nous fait part du niveau de grave pollution atmosphérique enregistrée sur sa commune de Champlan, la pire de toute l’Ile de France. Cette situation est due au trafic automobile considérable à cet endroit (autoroutes, voies rapides..) et aux avions.
Il a constitué un dossier avec son association.
Nous nous posons la question : quelle action envisager ?…

3. Projet d’implantation d’une STEP (Station d’épuration des eaux usées) à Villebon :

Le site choisi pour cet équipement se situe sur le secteur de la Bretèche. Ceci a été voté au cours de la réunion du SIAHVY le 29 Avril 2003.
Rappelons que cette station, sur 7 ha, doit traiter les eaux usées de toute la vallée de l’Yvette en amont et d’une partie du plateau de Saclay, soit 180 000 équivalent-habitants d’ici 2015. Nous serons alors la seule commune du Département à disposer d’une station d’épuration…
Est-ce un avantage pour notre ville ?
L’ASEVI travaille sur ce dossier depuis plusieurs mois. Elle s’inquiète des risques éventuels de pollution et des nuisances pour les riverains. Sont concernés les habitants de Villebon, mais aussi (surtout ?)  ceux de Champlan et de Saulx- les- Chartreux. Donc, est inscrit à l’ordre du jour de cette A.G. extraordinaire la Création d’un collectif d’associations avec :
  • le Comité de Défense de Champlan et
  • Saulx Nature Environnement.
L’intérêt en est double :  - Collecter davantage d’informations sur nos trois communes.
                                          - Pouvoir exercer une pression plus importante.

Les membres de l’ASEVI reprennent les questions, les objections formulées par l’association face à ce projet :
  • Les rejets seront faits dans une zone de Protection Naturelle.
  • Nuisances dues au trafic des camions (transport de boues).
  • Risque de pollution pour le plan d’eau de Saulx- les- Chartreux.
  • Ce terrain est inconstructible !
  • La nécessité de cette station de traitement n’est pas démontrée :
    En effet, on nous fait valoir la saturation de Valenton. Or des travaux d’agrandissement sont en cours qui vont porter la capacité de traitement de cette station à 600 000 m3 /jour…..etc.

Tous ces points ont été fort bien développés dans un courrier en date du11juin 2003, adressé par l’ASEVI à M. le Président du SIAHVY. La lettre reçue en réponse ne nous a pas satisfait.

Ensuite, après échange, nous arrivons à la conclusion que le vrai problème est celui des :  « eaux parasites ». Les collecteurs qui acheminent les eaux usées à la station de Valenton sont saturés par temps de pluie car ils doivent absorber, en plus de celles-ci, des volumes impor- tants d’eau de pluie qui se déversent dans les réseaux d’eaux usées. Ainsi, selon une étude de diagnostic de la CLE (Commission Locale de l’Eau), 30 à 50% des branchements des particuliers ne seraient pas conformes. Certains syndicats intercommunaux n’ont pas la même politique que le SIAHVY pour traiter ces eaux usées. Il en est ainsi du SIVOA pour la vallée de l’Orge (cf. copie de l’article du journal « Au fil de l’Orge »).


Nous sommes d’accord pour dire que nous nous devons d’agir avec urgence.
Il faut définir un plan d’action :
- demander une entrevue avec chacun des maires des communes concernées.
- contacter les clubs de pêche.
- susciter l’idée parmi les habitants du recueil des eaux de pluie pour l’arrosage.


L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 h 40.