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Présentation enquête PPRI Chalet de Villiers le 5 octobre 2010
par
Christian Guin (extrait du
Bulletin 11 )
Le
13 février 2007, neuf associations réparties sur 5 communes entre Bures
sur Yvette et Longjumeau se sont regroupées en collectif pour élaborer
des propositions de rectifications au PPRi de l'Yvette. Ce collectif,
qui milite pour une réelle prévention contre les inondations, a engagé,
l'an dernier, une enquête auprès des riverains de l'Yvette. Cette
enquête avait pour but d'une part de recueillir sur le terrain les
données factuelles observées par les habitants eux-mêmes afin de les
confronter aux hypothèses retenues par l'Etat pour l'élaboration de ce
PPRi et d'autre part d'évaluer le degré de concertation des habitants
concernés et leur niveau de connaissance du PPRi. L'ASEVI, qui est
membre de ce collectif, a largement contribué à la définition et à la
réalisation de cette enquête, à son analyse et à la restitution des
résultats auprès des riverains par l'organisation de deux réunions
publiques le 29 Juin, salle Audiberti à Palaiseau, et le 5 octobre au
Chalet de Villiers à Villebon. Les
présentations ont porté sur l'analyse des réponses aux questionnaires
distribués, sur les visualisations des divergences entre le vécu des
riverains et la carte SIAVHY des zones inondées en 1999 mais également
sur les aspects juridique et technique de ce PPRi (méthodologie
utilisée, modèle mathématique retenu et choix des hypothèses de
calcul...). Cela a rendu les exposés un peu longs et complexes,
d'autant que nous avions regroupé pour chaque séance les trois communes
de Villebon - Palaiseau et Orsay, mais nous voulions être exhaustifs et
laisser à chacun un choix possible de date. Chaque séance a réuni une
soixantaine de personnes que nous remercions de leur attention. L'exposé
présenté par l'ASEVI ainsi que la carte du PPRi pour Villebon et
Palaiseau sont consultable sur notre site internet : www.asevi.net et
des précisions ou des explications complémentaires peuvent être
demandées par mail à Christian Guin (guin.christian@wanadoo.fr) ou lors
de nos réunions mensuelles, le deuxième mercredi de chaque mois à la
MJC. Cette enquête et les différents travaux réalisés par le collectif mettent en exergue : - Le manque de concertation, ce qui est contraire à l'esprit de la loi -
Des cartes SIAVHY, utilisées comme base de validation des calculs, pas
totalement fiables et des modèles de calcul des crues très différents
selon qu'on dimensionne les rétentions d'eau et les protections ou
selon qu'on définisse les zones inondables chez les particuliers.
Pourquoi ? - Des choix de classification, en zone urbanisée ou non, pour le moins arbitraires et jamais justifiés. Nous
espérons que les conclusions de cette enquête aideront à établir une
révision du PPRi actuel vers un plan plus juste et équitable et à
élaborer une structure efficace de veille ainsi que des mesures fermes
envers les abus avérés, le PPRi étant malheureusement muet sur ces
points. Un
document de synthèse des analyses des 9 associations composant ce
collectif est en cours d'élaboration et sera prochainement envoyé à
Monsieur le Préfet de l'Essonne.
Autres Informations : Présentation
résultats enquête PPRI et rubrique
documentation-PPRI
Votre jardin et vous : les arbres fruitiers sans pesticides
(extrait
du Bulletin 10)
Alain Heurtel, membre de l'Asevi, a présenté en mairie,
samedi 27 mars, un exposé sur les méthodes de traitement naturel des
vergers (pommiers, portiers et cerisiers essentiellement) de façon à
remplacer les produits chimiques. Cet exposé s'est inscrit dans le cadre
de l'opération Phyt'eaux cités (zéro pesticides sur la commune). L'assistance
était au rendez-vous, mais pour ceux d'entre vous qui n'ont pu y assister,
en voici un bref résumé.
Les particuliers et les jardiniers amateurs utilisent 8% des pesticides
vendus en France, ce qui est important. Si l'on veut ne plus avoir à
traiter pour tuer les insectes ravageurs, lesquels sont peu d'espèces,
mais souvent très nombreux, il faut commencer par apprendre à les reconnaitre
parmi toutes les espèces dont la majorité est bénéfique pour le verger.
L'auteur a présenté successivement tous ces insectes. Le principal danger
pour les pommiers et poiriers est un papillon, le carpocapse, responsable
des vers dans les fruits et qui occasionnent des pertes considérables.
Ce papillon peut être piégé de diverses façons, soit par des perce-oreilles
élevés dans l'arbre, par les oiseaux, des cartons ceinturant le tronc
ou plus surement par des pièges à phéromones qui utilisent la confusion
sexuelle. Le mâle est attiré par l'hormone femelle et se trouve piégé
dans la glu du piège. L'efficacité est excellente. Pour la cerise, le
responsable des fruits véreux est une petite mouche qui passe inaperçue.
Son piégeage se fait par des bandes de glu de couleur jaune, à disposer
au moment du rougissement des fruits et à ôter en fin de cueillette.
La méthode de traitement passe aussi par l'enrichissement du sol par
du broyat de bois (mulch) de façon à créer un sol proche du sous-bois
des forêts et pour fortifier les arbres fruitiers afin de les aider
à résister aux insectes et aux maladies.
Autres Informations : Présentation
PDF et rubrique
Documentation-coin du jardinier
Le
mulch au jardin pour lutter contre la sécheresse.
Par
ASEVI
(Alain Heurtel)
Face
à une nouvelle menace de sécheresse, il convient de signaler
une méthode simple qui permet d'humidifier, d'ameublir le sol
auprès des arbres tout en augmentant les échanges avec
l'oxygène de l'air et en l'enrichissant en carbone et en azote.
Naturelle et facile à mettre en œuvre, elle a permis de
nourrir sans arrosage les arbres fruitiers pendant les périodes
de sécheresse des années passées.
En observant le développement des arbres:
- une sécheresse provoque, au printemps suivant, une très
importante apparition de fleurs car les boutons à bois se transforment
en bouton à fruits.
- en période de forte chaleur, les stomates des feuilles se referment
pour diminuer l'évaporation d'eau, les vaisseaux du bois se vident
la sève qu'ils contiennent, une solution acide est secrétée
et entraîne la perte des feuilles. Attention, en cas d'arrosage
intense, les vaisseaux s'étant remplis de gaz, l'arbre peut mourir
d'embolie gazeuse.
Les arbres ne sont plus dans leur environnement naturel qui est le sous-bois
de la forêt dont le sol est un terreau naturel aéré,
spongieux et fertile formé d'humus ré-alimenté
chaque année par un compost formé de feuilles, de brindilles,
de fleurs, le tout en milieu humide ( 15%) et en décomposition
sous l'effet des bactéries, des acariens et des champignons.
Ce sont ces conditions de sol qu'il va falloir reproduire si nous voulons
"jardiner avec la nature". Un arbre faible est un arbre caractérisé
par un dysfonctionnement de l'assimilation au sol et un arbre envahi
par les insectes est un arbre qui a des "soucis" au sol. Le
remède est le mulch à disposer au pied des arbres tout
en augmentant le "potentiel végétatif" de l'arbre
par une taille appropriée (ou éclaircissage pour un fruitier).
Il conviendra aussi de favoriser la pollinisation ainsi que l'habitat
d'insectes utiles au sein même de l'arbre.
Le mulch est constitué de 3 à 5 cm de terreau et de 5
à 10 cm d'une couche de broyat de rameaux de bois (broyat disponible
sous le nom de "mulch" en jardinerie). Pour reconstituer la
"fertilisation forestière", après avoir biné
largement autour du pied, on étale une couche de mulch en évitant
de toucher le tronc ce qui constitue un réservoir pour l'arrosage
ou le recueil de la pluie. Attention ne pas utiliser de sciure de bois
qui se décompose mal par manque d'azote ni de résineux
qui acidifient et appauvrissent le sol.
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